Les gargouilles.

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En architecture, les gargouilles sont des ouvrages sculptés, d' évacuation des eaux de pluie, provenant des toits. Elles sont issues de l'époque romane et gothique. Ces sculptures représentent toujours des figures grotesques, effrayantes et stylisées; créatures mi-animales, mi-humaines. Les premières gargouilles apparaissent vers le début du treize ième siècle. Jusqu' alors, les eaux de pluie s' écoulaient le long des murs, pénétrant souvent à l' intérieur de ceux-ci, causant des torts irréparables. Les chimères et les gargouilles ont pour but de régler ce problème. Au début, on utilise la gargouille de façon plutôt parcimonieuse, et il n' y en a pas encore sur les quatre points cardinaux, comme il en sera fait plus tard. Ces premières figurines ont déjà l' allure et le style des gargouilles actuelles: elles adoptent l' apparence d' animaux fantastiques, mais elles sont réalisées avec un ciselage plutôt grossier, non-affiné, par les tailleurs de pierre. Peu à peu, suite aux bienfaits et à l' intérêt suscité par ces sculptures - conduites d' eau, on les multiplie. Cependant, on les fabrique désormais, beaucoup plus petites, plus minces, avec une taille plus raffinée, avec un souci axé sur la décoration.                                                                                                                                                                                                                                                                                      On utilise souvent certains calcaires du bassin de la Seine, comme le liquais-cliquard. Ce calcaire est assez ferme, assez tenace pour résister aux nombreux facteurs d' érosion. La variété et les différentes formes de gargouilles, sont purement et simplement prodigieuses, exprimant, toutes à leur manière. l' infini imaginaire de leurs auteurs. Il est à noter, que le travail des tailleurs de pierre n' était pas dirigé par les autorités religieuses, en charge des églises et cathédrales. On laissait pleine liberté aux artisans, de fabriquer les gargouilles , selon leur choix et leur imaginaire. A l' intérieur du temple de Dieu, l' iconographie religieuse était sous le contrôle absolu du clergé. Apparemment, on jugeait qu' en tout ce qui touchait la toiture et le ciel, on pouvait tolérer et même encourager les représentations païennes, à plus forte raison, lorsqu' elles faisaient affront au mal. Combattre le feu par le feu, en quelque sorte. Au moyen-âge, on ne compte plus les gargouilles, tant elles sont nombreuses. Plusieurs sculptures, d' ailleurs, sont de véritables chefs-d' oeuvres, qui font dorénavant partie intégrante de l' art architectural.                                                                                                                                                                                                                                                                                             L' apparence de ces figures grotesques et effrayantes, indisposent beaucoup d' observateurs. Cependant c' est bien à tort. Ces personnages inquiétants, dominant les hauteurs, sont voués à la défense des édifices, sur lesquels ils sont ancrés. C' est pourquoi, ils sont situés aux quatre points cardinaux, afin d' assurer la protection de tout l' édifice. Quant à leur forme effrayante, elle est ainsi conçue, afin de faire peur et d' éloigner les mauvais esprits, qui auraient pu vouloir s' emparer des lieux. Les gargouilles, sont des gouttières. Elles ont des tuyaux creux, qui font entendre parfois des sifflements, des hurlements, causés par le vent s' engouffrant dans ces ouvertures. Autrefois, on attribuait ces hurlements à la fureur des gargouilles, sur le pied de guerre, lors de l' approche de mauvais esprits. (photo de gauche: gargouille de Notre-Dame de Paris, Viollet Leduc. Cliquer sur la photo pour l' agrandir.) Source d' une partie du texte: Wikipedia. ( La photographie provient de Wikipedia Commons. L' auteur original de celle-ci, est: Michael Reeve. Janvier 2004.)**

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Chichén Itza.

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Chichén Itza est une ancienne ville maya, dans le Yucatan, au Mexique. Ce site archéologique était le principal centre religieux de cette région, et est encore aujourd' hui, l' un des sites du Mexique, le plus visité. Depuis 2007, il est classé l' une des sept merveilles du monde, par l' UNESCO. Cette cité maya a vu le jour à cet endroit précis, grâce à la présence de deux puits naturels. Trésor inespéré dans une région dépourvue d' eau. Ce site est remplis de vestiges de toutes sortes. La grande pyramide de Kukulkan ( El Castillo), est un monument précolombien, vieux de plus de mille ans. Elle fut érigée par les mayas, en l' honneur de la divinité Kukulkan, le dieu serpent à plumes, d' origine toltèque. Ce monument mesure 30 mètres de haut, ce qui est relativement une petite taille, pour une pyramide. Des gargouilles garnissent le bas des escaliers, représentant des têtes de serpent. D' ailleurs, tout le site de Chichén Itza est parsemé de têtes de serpents géantes. ( source du texte: wikipedia).

http://www.dinosoria.com/chichen_itza.htm

Gargouille de bois.

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Dès l' époque romaine, on voit apparaître les premières gargouilles. Elles sont d' abord réalisées en terre cuite. Par la suite, on les sculpte en bois, pour aboutir finalement, à la création de personnage en pierre. Parce que beaucoup plus durable. A gauche, gargouille en bois, ou plutôt, reproduction de gargouille, datant du début du 20 ième siècle. Lieu: France. Bien entendu, les gargouilles en bois sont très rares. J' aurais aimé en trouver davantage, mais je suis heureuse tout de même d' en avoir déniché une. Cette pièce était en vente sur Ebay, mais ne l' est plus. C' est de là que provient cette photo.